ARSIP : Le karst de la Pierre Saint-Martin en quelques chiffres : (Pyrénées-Atlantiques France et Navarre Espagne), 3-6
Résumé
Le massif de la Pierre Saint-Martin, d'une superficie de 150 km², présente plus de 150 cavités dépassant 100 m de dénivellation. Un portrait chiffré du karst est donné sous la forme d'une série de données : hydrogéologie, spéléologie, liste de cavités. L'A.R.S.l.P. a pour but de coordonner et de promouvoir les recherches sur le massif en réalisant notamment des publications de synthèse.
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Jean Sesiano : Nouvelles observations sur l'hydrogéologie de la région entre Arâches et Flaine (Haute-Savoie), 7-10
Résumé
Une série de traçages à l'aide de fluorescéine a été effectuée en 1983 et 1984 dans la région des Hautes-Alpes calcaires comprises entre A roches et la station de Flaine, en Haute-Savoie. Les pertes sont situées soit sur le pourtour des lacs d'origine glacio-karstique, soit dans le lit des émissaires, à des altitudes comprises entre 800 et 1700 m. Dans tous les cas gui ont été examinés, la sortie des eaux se fait dans la vallée de l'Arve, à l'ouest, à l'altitude de 500 m environ. Un cheminement souterrain possible est proposé, en tenant compte de la tectonique très faillée de la région.
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Jacques-Noël Mudry, Claude Michelot : Remarques sur les exutoires de l'aquifère karstique de la Fontaine de Vaucluse, 11-14
Résumé
La Fontaine de Vaucluse est l'exutoire apparemment unique des «Plateaux de Vaucluse», étendue calcaire de plus de 1 000 km² avec ses bordures. L'étude hydrochimique (éléments majeurs et isotopes) des différents points d'eau du pourtour occidental de ce secteur (sources et puits) permet d'identifier le marquage des familles d'eau (venant du plateau de Vaucluse et de la plaine du Comtat) qui émergent à la Fontaine de Vaucluse ou en d'autres points couverts par les sédiments tertiaires et quaternaires.
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Jean-Louis Guyot : Le karst superficiel, étude des écoulements hypodermiques sur un site expérimental : étude des écoulements hypodermiques sur un site expérimental Corconne (Gard), 15-21
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Le site expérimental de Corconne (région nord-montpelliéraine) a permis l'étude du karst superficiel et plus particulièrement des écoulements hypodermiques. Des essais d'injection d'eau et des expériences de traçage ont été réalisés sur les 47 forages du périmètre. Ils ont démontré de manière expérimentale l'existence d'écoulements à composante horizontale sur plusieurs dizaines de mètres, en zone non saturée.
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Jean-Joseph Blanc : Phases d'effondrements aux grottes préhistoriques : du Wùrm à l'Holocène dans le Midi de la France, 21-29
Résumé
Les analyses multivariées opérées sur les stratigraphies détaillées et les fichiers traitant d'écroulements bien datés, observés dans les grottes et abris sous roche, dans le SE de l'a France, permettent une interprétation des mécanismes responsables des chutes de blocs. On met en évidence les influences relatives de climats froids et humides, de la fissuration et des impacts séismo-tectoniques.
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Maria Asunción Soriano, Joaquin Rodriguez, José Luis Peña, Maria Jesús Ibañez, Mateo Gutierrez : Quelques exemples de karst sur gypse dans la dépression de l'Ebre, 29-36
Résumé
Nous abordons l'étude de trois zones dans lesquelles se développent quelques processus de dissolution sur des formations de gypse. Ces formations se trouvent en trois situations géologiques différentes : l'une est plissée, une autre en position horizontale et la dernière est couverte par un épais dépôt alluvial de l'Ebre. Les circonstances climatiques sont les mêmes pour ces zones. On peut y différencier des dolines à morphologie variable, des ouvalas et de grandes dépressions semblables à des poljés. Dans la genèse de quelques-unes de ces formes semble s'établir une interrelation entre les processus fluviaux et ceux de dissolution.
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Baki Canik : Hydrogéologie karstique du poljé d'Irmene-Bodrum (Turquie), 37-42
Résumé
Le poljé d'Irmene, dans la presqu'île de Bodrum, en Turquie, a une superficie de 25 km². Une formation de schistes argileux épimétamorphiques, de grès et de schistes du Paléozoïque supérieur est recouverte en discordance par des calcaires massifs et dolomitiques du Trias inférieur et du Jurassique supérieur. La karstification est très développée dans les niveaux supérieurs les plus fissurés, non dolomitisés. Le drainage souterrain se dirige vers des sources côtières ou sous-marines au nord. Des forages proposés pour l'alimentation en eau du village d'Irmene devraient pouvoir fournir un débit de l'ordre de 40 l/s. On suggère d'améliorer l'alimentation de l'aquifère karstique par la mise en place de digues qui favoriseraient l'écoulement vers des puits naturels ou des pertes actuellement non fonctionnelles.
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Yves Quinif : Une morphologie karstique typique en zone intertropicale : les karsts du Bas-Zaïre, 43-52
Résumé
Les karsts du bassin du Kwilu dans le Bas-Zaïre offrent des paysages typiques résultant du modelé acquis par les calcaires précambriens du groupe schisto-calcaire en zone intertropicale : karsts à collines coniques («kegelkarst»), karsts à tours résiduelles («turmkarst»). Les séries précambriennes, ici peu tectonisées, sont recouvertes déformations cénozoïques qui jouent un rôle important dans l'évolution du karst. Différents types de cavités sont étudiés et replacés dans le contexte morpho-structural : anciennes grottes essentiellement creusées en karst noyé et à présent démantelées par l'érosion aérienne, circulations cascadantes dans des grottes-tunnels, réseaux complètement noyés. Les formes aériennes sont interprétées comme constituant différents stades évolutifs : dissection d'une surface (morphologique ou structurale) par un réseau hydrographique dendritique, naissance d'un karst à collines coniques se transformant en karst à tours résiduelles dominant une nouvelle surface. L'accent est mis sur l'importance morphogénétique des variations paléoclimatiques et sur l'existence d'une morphologie karstique intertropicale classique en craton tectoniquement stable.
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René Battistini : Formes de relief pseudokarstique sur Mars, 53-58
Résumé
Mars présente une grande richesse déformes qui rappellent celles des karsts de la Terre. Les conditions déformation de ces formes, souvent de très grande dimension, sont probablement différentes, dans la plupart des cas, de celles des formes terrestres correspondantes. La possibilité d'un karst profond est évoquée.
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